Planet Arrakis

Jeux de rôle, jeux de plateau, prenez ce qui vous plait…

Archive pour Diplomatie

Bilan 2020

Il parait qu’il faut commencer cette chronique par la même phrase chaque année : « c’est l’heure des bilans » : voir articles précédents… alors on ne va pas déroger à la tradition en cette mirifique année 2020. Oui, mirifique, car grâce au COVID, c’est une année-reine pour le jeu à distance !

C’est l’heure des bilans…

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 8 parties de jeu de rôle en live entre janvier et ce fatidique mois de mars, et depuis, 71 parties sur Roll20 ! Le double quasiment de l’année précédente, déjà fastueuse… et en matière de jeux de plateau, seulement 12 parties mais 10 parties de Diplomatie en ligne !

Quelques parties sur les 71
de l’an de grâce 2020…

Evidemment, tout n’est pas rose : les grandes campagnes « sérieuses » ont été mises à l’arrêt : Warhammer, Cirande, Désolation… Comme si la seule motivation au temps du COVID étant de se donner matière à du pur fun. Oublier le marasme environnant, et les contraintes du jeu en ligne (mauvaise connexion, expression limitée de chacun, et pas de dés pour jouer avec !)

Pour un MJ, c’est d’abord l’opportunité de se lancer dans tous les projets restés jusque là dans son immense tiroir de JeuxAuxquelsOnjoueraUnJOur...

C’est ainsi que j’ai pu lancer avec un immense succès Scenic Dunnsmouth pour le jeu OSR Lamentations of the flame princess ; je l’ai fait jouer 4 fois, 25 séances au compteur (Merci à Club JDR de m’avoir fait découvrir ce joyau d’humour noir).

Le principe : en lançant une quinzaine de dés d’un coup, on génère automatiquement carte, intrigue, et comportement des quelques 52 personnages de l’étrange village de Dunnsmouth, dans une Angleterre alternative du XVII° siècle.

On lance les dés, et hop!
Voilà un scénario …

Mes différents groupes se sont régalés devant cette double promesse de simplicité et d’exotisme : rejouer dans l’esprit des débuts, tout en sortant complètement des sentiers battus du Porte-Monstre-Trésor de D&D.

Je me suis également lancé dans une grande campagne Roll20, tirée de Menace-Conspiracy X de CasusBelli pour Chroniques Oubliées Contemporain, où les PJs, armés d’un 45 ou d’une petite robe noire, essaient de sauver l’humanité d’une mystérieuse menace…

Tandis qu’Axel explore les toilettes,
Kevin fait un High Kick aux Petits Gris
et Katarina tente de séduire un Cyborg
pour que James s’enfuie par l’escalier C…

L’autre découverte de 2020, c’est, côté joueur, la validation les immenses possibilités d’un univers western. Après avoir adoré masteriser La Nuit des Chasseurs, je suis passé de l’autre côté de l’écran en interprétant un ancien sudiste grincheux dans la belle campagne Chroniques Oubliées Western de l’ami Go Tyborg. L’Ouest est vraiment un univers sans loi, et on peut y faire n’importe quoi, dévaliser une banque ou devenir sénateur ! Peu de jeux offrent réellement ça, quand on y réfléchit, même si Bruno L., dans sa grande sagesse l’avait prédit depuis longtemps…

« Alors comme ça on voudrait connaître
la vie du vieux Jimmy ? »

Mais ça a aussi été, grâce à l’enthousiasme trans-départemental des Masque&Tour, l’occasion de découvrir toujours et encore de nouveaux jeux : Méga (j’avais participé au lancement lors d’un stage à Jeux &Stratégie !), Star Trek, Chroniques Oubliées

A mi-chemin entre JDR et JDP, j’ai enfin pu jouer à Fiasco ; superbe découverte, mais dépendant grandement des joueurs en réalité : j’ai participé des parties extraordinaires et d’autres moins enthousiastes. Difficile de faire du « Play to Lose » même si la mécanique du jeu t’y encourage grandement… Mais on va remettre ça en 2021, si possible autour d’une table…

Fiasco, le jeu, les règles | Temps Gris
Fiasco… Ne cherche pas à gagner,
tu vas le regretter !

Coté jeux de plateau, j’ai eu le temps de découvrir un très bon vieux jeu : Hansa Teutonica, un petit nouveau (Abyss) et de rejouer à mes jeux fétiches : The Boss, Cash And Guns, Skull And Roses, Shogun, Antike… Mais surtout j’ai obtenu mon meilleur classement (deuxième !)  à Diplomacy à la tête de la Grande Russie avec mon fidèle allié, l’Autriche-Hongrie d’Olivier C. !

Le Bulldozer russe et la Blitzkrieg austro-hongroise:
l’Europe ne s’en est pas remise…

L’autre plaisir a été de participer régulièrement au Podcast Radio Rôliste ; d’abord pour amener mes lumières de Grand Ancien sur les débuts de Donjons&Dragons en France, et puis je suis resté… Toujours le sentiment agréable d’appartenir à une communauté particulière, bienveillante, dans le vrai sens du terme…

Radio Rôliste

Mon histoire avec le Jeu de Rôles, par Julien P.

Ça a mis du temps (pas de la faute de Julien P., mais bien de la rédaction de Planet Arrakis (sûrement un problème de Distrans…)), mais voici son témoignage. Julien est producteur audiovisuel.

Comment avez-vous découvert le jeu de rôle ? Qui vous a initié ? Vous aviez quel âge ? Quel était le nom de votre premier personnage et sa classe de personnage ? À quoi avez-vous joué ? Aviez-vous les règles ? Où vous les étiez-vous procurées ?

J’ai découvert le jeu de rôle en 1987 quand j’avais 12 ans, aux Iles Chausey. Des voisins, les frères Denis, qui avaient respectivement 16 et 18 ans, jouaient à Donjons & Dragons. Un de mes amis âgé de 13 ans eut la chance de participer. Il joua un elfe et me raconta la partie, et surtout, en quoi le jeu consistait. Je trouvai cela incroyable et lui demandai de passer le mot aux frères Denis : est-ce que je pouvais jouer avec eux ? Malheureusement, ils jugèrent que j’étais trop jeune. Mon ami avait été une exception… Bref ils ne voulaient pas se faire envahir de gamins !

Les îles Chausey, prises d'assaut par les touristes pour fuir la canicule
Les mystérieuses Iles Chausey, où se déroulent nombre de faits étranges décrits dans cet interview…

Cette année-là, pour Noël, je commandais à ma mère le jeu D&D. Une boite rouge de découverte du jeu, avec un maigre Manuel du Joueur, une fiche modèle et un scénario à l’intérieur. J’avais aussi des dés, mais je ne me souviens plus si c’était livré dans la boite. Je crois que oui. Après avoir étudié le jeu, ce fut à la fois génial de connaître enfin en quoi consistait le JDR, mais aussi frustrant, car je voulais jouer ! Et je ne le pouvais pas tout seul ! Je n’avais non plus pas envie d’être Maître de Jeu pour des copains, ça me paraissait compliqué et moins drôle… Bref, j’ai refermé la boîte et je l’ai rangée.

Mais j’ai eu l’idée de créer un jeu rôle tiré de l’univers Marvel avec mes règles, afin d’être capable d’être Maître du Jeu. Le résultat ne fut pas terrible…

Ensuite, il y a eu les Livres Dont Vous Etes Le Héros, mais après 2 ou 3 essais dans l’heroic fantasy, je n’ai pas accroché. Sauf un livre dans un univers superhéros, où nous pouvions créer un personnage avec certains types de pouvoirs, et où il y avait des classes. Je l’avais adoré, car il était plein de fins différentes.

La fameuse « Boite rouge » de D&D,
le Basic Set…

A 16 ans, miracle ! Toujours en vacances à Chausey, j’avais grandi et j’étais (re)devenu copain avec Bertrand Denis, mon voisin. Il avait 20 ans et accepta enfin de bonne grâce d’organiser une partie avec le groupe de copains présents. Ce fut ma première partie.

Tout ce qui ne nous tue pas
nous rend plus fort… etc., etc.

Fan de Conan oblige, je crois avoir joué un barbare. Il s’appelait Högun (un peu Viking sur les bords). Nous avons fait un donjon sur un soirée qui se transforma en nuit blanche. Bertrand, dans mon souvenir, était un super Maître. Il n’avait pas besoin des règles, il avait son petit calepin qu’il consultait de temps en temps, des dés, il traçait des plans sur des feuilles pour nous montrer des lieux, des situations. Il avait pris deux heures dans l’après-midi pour nous préparer l’aventure. Je me souviens qu’il avait quasi tué l’un de nous au début. Finalement notre compagnon s’en tira, mais nous ne rigolions plus.

Le jeu régulier : quand avez-vous commencé à jouer régulièrement ? Immédiatement après cette partie, ou plus tard ? Pourquoi ? Qui était votre maître du jeu ? À quoi jouiez-vous ? comment s’appelait cette campagne ? quel était le nom de votre personnage et sa classe de personnage ?

Fort de ces quelques parties jouées durant l’été, de retour au lycée, je me rendis compte qu’un copain, Philippe Lucas, punk de son état, était aussi Maître de Jeu. Il ne s’en vantait pas trop au lycée, (comme le fait qu’il aimait bien NTM !), mais comme il avait un Amiga et que nous échangions des jeux, un jour je vois chez lui des dés et des numéros de Casus Belli. Il me dit déjà jouer avec un groupe, mais il n’a pas trop envie de m’y intégrer, car ils étaient sur une longue campagne… Mais il était d’accord à me faire jouer à côté…

JDR RPG JEU DE ROLE / CASUS BELLI V1 N° 70 2 eme TRIMESTRE 1992 | eBay
Casus Belli, juillet 1992

Je l’invitais à passer des vacances avec moi à Chausey (j’avais la maison familiale à la cool), avec une amie d’enfance. Nous jouâmes là-bas avec lui durant les vacances de Pâques. Une longue partie d’une semaine où mon personnage était un Elfe Noir. Et nous avons continué un peu, en rentrant à Charenton où nous habitions. Mais Philippe quitta la lycée l’année d’après pour rentrer en formation professionnelle. Il n’avait plus le temps de jouer et nous nous sommes perdus de vue.

Quand êtes-vous devenu maître de jeu ? Pourquoi ? (Ou pourquoi pas ?) Et de quels matériels disposiez-vous à l’époque ? Livre de jeux ? figurines ? autres ? comment s’appelait cette campagne ? Qui l’avait écrit, vous, ou un scénario du commerce ? Combien de temps a-t-elle duré ? Arrêt/Reprise : quand avez-vous arrêté ? Quand avez-vous repris ? Et pourquoi ?

J’ai repris le JDR en 2012 pour Raphaël, mon fils, qui voulait y jouer. Je lui ai offert des livres de Maître & Joueur de D&D4, me suis avalé les règles comme on gave un canard durant les vacances de Noël et je lui ai fait jouer un scénario avec un groupe de joueurs composé de Raphaël, sa grand-mère et son arrière-grand-mère ! Une campagne en quatre parties, poursuivi à chaque vacance entre ses 11 et 13 ans. Samia, ma femme, se joignait au groupe quand elle pouvait être avec nous. Rapidement, Raphaël a voulu passer à Pathfinder qui était mieux selon lui ; j’avoue que j’ai gardé l’univers D&D4 car j’aimais bien le côté plus steampunk de Oberon.

Guide du Maître (978-2-35783-001-1)
Manuel des Joueurs (978-2-35783-000-4)

Le Guide du Maître et le Manuel des Joueurs
de la 4ème édition de Donjons & Dragons…

Puis à 13 ans, Raphaël a créé un club de JDR au collège. S’il était content de jouer en vacances, il était maintenant moins demandeur. A fond dans son rôle de Maître, il s’était inscrit à une association en dehors du collège pour jouer en tant que joueur. Je pense que c’est environ à ce moment que nous avons joué à Vampire avec toi, Paul Moud Ubid ! Faire le Maître pour Raphaël m’avait donné envie de rejouer, c’était au poil !

Personnage favori : Quel est le nom de votre personnage favori et que fait-il dans la vie ?

J’aimais bien mon perso elfe de Barde Zirtek. Je n’avais jamais joué ni cette race, ni cette classe. Et le côté elfe roublard m’a bien plu. Je pense que c’est un peu ce que j’ai tenté de recréer dans Monster of The Week, avec le démon mi-voyou mi-rocker.

Dennis Estacato,
Chasseur de Vampires

Personnage décédé : Avez-vous perdu un personnage ? Quel était le nom de ce personnage et que faisait-il dans la vie ? comment est-il décédé ?

Jamais eu de personnage décédé.
(Pas encore… (NDLR))

Avant de jouer au jeu de rôle, lisiez-vous de la science-fiction ? Du fantastique ? Ou avez-vous lu ces livres après ? Jouiez-vous aux jeux de plateau ? aux wargames ? A diplomatie ?

Strange 182, avec poster (Marvel/Edition Lug) | Iron man, Poster marvel,  Bandes dessinées marvel

Enfant, je dévorais tous les Strange, Nova, Titan, accompagnés par Jules Verne pour les premiers livres de SF. Au collège : Poe, Mérimée avec La Vénus d’Ille et autres nouvelles, le Roman de la Momie de Théophile Gautier et… les deux romans qui me marquèrent à tout jamais : Dune et Dracula.

Dune suivi de Le messie de Dune | Livraddict
Impression sur toile « Bram Stokers Dracula Couverture de livre originale  », par NabuOnline | Redbubble

Ce qui est intéressant, c’est que le cinéma m’amena vers Dracula et le jeu vidéo vers Dune. J’avais adoré le jeux Dune sur Amiga. Puis après j’ai enchaîné au petit bonheur des rayons Fantastique/SF des librairies : Lovecraft, Barjavel, Anne Rice, Philip K. Dick, Asimov, etc. J’ai commencé à jouer après avoir lu ces livres à l’âge de 16 ans. Mais la littérature fantastique s’est toujours mêlée à la poésie, à la musique : l’univers gothique. La SF était plus en lien avec les comics, le cinéma et les jeux vidéo.

Mis à part les échecs que j’adorais enfant, je n’ai découvert le jeu de guerre que très tardivement avec Heroes of Normandie auquel j’ai joué avec Raphaël, même si je me rappelle très vaguement avoir joué à Space Hulk avec Bertrand Denis à Granville.

Mais j’ai joué à de nombreux jeux de guerre et stratégie en tour par tour ou en temps réel sur ordinateur : UFO Enemy Unknown, Dune II The Battle for Arrakis, Command & Conquer, Civilization…

Le STR originel – Dune II : Battle for Arakis (1992)

Dune II The Battle for Arrakis,
jeu fondateur des JDS en tour par tour

Sur tes conseils j’ai joué à Diplomatie avec mon fils. Quelques parties seulement.

Côté jeu de société, les classiques comme le Monopoly et le Risk. Tu sais que je suis un grand fan de Catane, dont j’ai les extensions.

Côté jeux de cartes, je joue à 7 Wonders et un peu à Citadelles, c’est sympa.

Mais j’ai un grand problème avec les jeux de société : je ne joue pas pour gagner mais pour le plaisir d’être en compagnie, de passer le temps de manière ludique et de voir comment le hasard fait évoluer une partie. Résultat : sauf aux Échecs, où j’y suis forcé, je ne suis pas motivé par le côté stratégique du jeu et je laisse la chance me guider en improvisant.

Enfin, pour finir, quel est votre plus beau souvenir de jeu de rôle ?

Jack, le cireur de chaussures,
a toujours un cousin quelque part…

Je crois que c’est Samia, en Jack le cireur de pompes : elle m’a fait mourir de rire durant les parties de l’Appel de Cthulhu. En plus, elle formait un duo comique très efficace avec Diala, qui elle incarnait Grace, un personnage sérieux.

Une aide de jeu pour Quo Vadis

« Quousque tandem abutere, Catilina, patientia nostra? »*

Derrière ce vieux jeu de Reiner Knizia, se cache une merveille de jeu diplomatique et de majorités en 15mn.

Le pitch est simple : vous pilotez un groupe de sénateurs romains qui tentent de faire carrière au sénat en progressant dans des « chambres », de 1, 3 ou 5 cases. A chaque fois que vous obtenez une majorité vous montez d’un cran. A 1 case, pas de problème, vous êtes seul ; vous êtes d’accord avec vous-même pour monter plus haut ! Mais à 3 ou à 5, ça se gâte, il va falloir se mettre d’accord avec ces autres coquins… les joueurs adverses.

En effet, à chaque montée, on peut toucher des lauriers (les points de victoire de Quo Vadis). Ces lauriers servent de monnaie d’échange entre joueurs. Tout est négociable (partage de lauriers, promesse de vote futur. Et tout ce qui est promis sur ce coup doit être réalisé. Mais tout engagement au-delà du coup est… optionnel.

Si vous êtes trop partageurs, vous monterez sûrement, mais vous perdrez à la fin. Si vous êtes radin ou trop retors, personne ne vous aidera et vous ne serez pas présent à la plus haute chambre, le Sénat. Et là, deuxième astuce de Knizia, seuls ceux qui ont au moins un sénateur dans cette chambre finale peuvent participer au décompte des points de victoire.

Vous le voyez, c’est simple à comprendre, diablement interactif, et diablement efficace.

J’ai fait une aide de jeu ici : quo vadis

*« Jusqu’à quand, Catilina, abuseras-tu de notre patience ? ».

Diplo, de retour sur les plateaux

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Diplomatie, c’est ce monstre indomptable du jeu de société, qui dure huit heures, qui rend fou, qui détruit job, couple, famille, amis, et à côté duquel le poker semble un aimable de passe-temps, comme, disons, le Rami.

Après deux ou trois parties dans les années 80, et deux parties d’anthologie organisées par email pendant 10 semaines chacune, il était temps de sortir enfin la fameuse boite bleue (achetée d’occase pour la collec’, et par le plus grand des hasard ebayesque, à un vendeur bien connu de Descartes Meissonnier). Le moment était venu de sentir à nouveau le toucher si particulier du pion Flotte, parrallépipède ovoïde insaisissable, ou le cube assurant d’une Armée.

diplo piece en bois

A vrais dire les pions ne servent pas à grand chose à Diplo, jeu éminemment cérébral. On ne les bouge qu’une fois toutes les 1/2 heures, et encore, ils retournent souvent à leur place !

Pour cette partie, j’avais décidé de jouer une dizaine de tours sur deux jours, 20 mn de négociations, 10 mn pour rédiger les ordres, (j’avais oublié qu’il fallait 10 bonnes minutes pour réaliser les ordres. Et que, même avec l’aide de Realpolitik, il y avait encore des contestations possibles).

Après, deux trahisons du Kaiser (menant à la prise de Trieste et de Venise, le continent entier se dressa contre l’Allemagne (assez mal gérée par votre serviteur) et aboutit à l’hégémonie finale du grand Turc. Entre temps, la mauvaise transmission d’ordres radio dans la Manche et le Skagerrak avaient sauvé les troupes allemandes, laissant un territoire presque intact, un final quasiment inespéré…

Diplo 2012 fin partie
Voici le classement…
classement diplo2012

Carte pour Diplomacy

Une carte pour Diplo, c’est toujours utile : à mettre sous l’oreiller pour réfléchir au mauvais coup de demain, ou sur soi pour montrer au russe, que, non, vraiment, tu n’as aucune pensée malsaine sur la Pologne…

Il suffit de cliquer sur la photo, et elle est à vous…

Le discours de la France

A moitié détruite, mais survivante, la France a échappé de justesse à l’extermination totale lors de notre campagne 2005 de Diplomacy. Le Président Loubet, lors d’un G7 mémorable dans un restaurant alsacien, a adressé aux vainqueurs ces quelques mots

Diplomatie, les règles


Diplomacy est un jeu où chaque joueur guide la destinée d’une puissance européenne à travers les intrigues de la politique internationale. En négociant des alliances avec d’autres joueurs et en planifiant soigneusement ses actions, chaque joueur recherche le contrôle de l’Europe.
J’ai retravaillé les règles très confuses de l’édition « bleue ». Vous trouverez ici cette tentative de pédagogie diplomatique.

et l’étiquette du jeu par e-mail tel que je l’avais organisé ….

et le détail du rôle de Maitre de Jeu…

et un modèle de feuille d’ordre sous Excel, pas utilsée, finalement, mais bon, ca peut vous servir…

Diplomatie (les dirigeants en 1900)

Diplomacy est un jeu tactique et diplomatique dans lequel la chance n’intervient pas : dans ce jeu, chaque joueur guide la destinée d’une puissance européenne à travers les intrigues de la politique internationale. En négociant des alliances avec d’autres joueurs et en planifiant soigneusement ses actions, chaque joueur recherche le contrôle de l’Europe.

Pour se mettre dans l’ambiance, voici les vrais dirigeants de l’époque :

Allemagne : Wilhelm II, Empereur d’Allemagne et Roi de Prusse
Angleterre : King George
Autriche-Hongrie : Franz Josef, Empereur d’Autriche-Hongrie
France : Emile Loubet, Président de la république
Italie : Victor Emmanuel III, Roi d’Italie
Russie : Nicolas II, Tsar de Russie
Turquie : Sultan Abdülhamid II